Quelques romans agricoles…

… et tellement drôles ! Ils se retrouvent côte à côte sur la table du Comptoir ces jours-ci…

Le premier se passe en Angleterre aujourd'hui. Première phrase pour l’ambiance : « Deux ans après la mort de ma mère, mon père tomba amoureux d'une séduisante Ukrainienne blonde divorcée. Il avait quatre-vingt-quatre ans et elle trente-six. »

Une brève histoire du tracteur en Ukraine, de Marina Lewycka, chez J’ai Lu.

Quand leur père, veuf depuis peu, leur annonce qu'il compte se remarier avec une jeune Ukrainienne de cinquante ans sa cadette, ses filles oublient vite leur rivalité pour voler à son secours. L'intruse a, en sus, des ogives nucléaires en guise de poitrine et un penchant effréné pour le luxe à l'occidentale ! Tandis que le vieil homme poursuit son grand œuvre, “l’histoire du tracteur”, une bataille épique commence...

Sous ses couverts humoristiques, c’est un roman qui pose de vraies questions sur la vieillesse, les relations familiales et… le rôle des tracteurs dans l’histoire mouvementée de l’Ukraine.

Le deuxième roman est un chouchou du Comptoir : “Le mec de la tombe d’à côté”, de Katarina Mazetti (traduit du Suédois), chez Babel Actes Sud.

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari (…) Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté (…).

Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.

Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.

Bonnes lectures !

 

PS:
Dernière minute : un petit ami du Comptoir vient de me ramener de France 3 carambars entourés d’un joli nœud rose. Quand on connait l’effort surhumain qu’il faut pour résister aux trois derniers carambars d’un paquet, moi je dis “Bravo” et “Félicitations” en plus de “Merci”.

Rien que pour toi A, voici la première des blagues trouvées à l’intérieur :

Quel est le pire pour un cannibale ?

Cuisiner ses amis pour qu’ils se mettent à table !

Merci et bise,

Ta libraire gourmande.