Deux dernières semaines extrêmement agitées mais très positives pour la librairie…
Le Comptoir a recommencé timidement à prendre la route. Sur le Salon “Materia Prima” de Loisirs Créatifs d’abord, où le stand n’a pas désempli pendant 4 jours. Tous les participants étaient d’accord pour constater qu’après le tremblement de terre, les gens ont besoin de se faire plaisir, de créer, d’intégrer des ateliers. Les Loisirs Créatifs ont encore de beaux jours devant eux ! Le stand était bien attractif aussi :
Expos-ventes éclairs dans deux écoles du réseau la semaine passée : coincée au Chili pour cause de volcan islandais, mon amie Ghislaine a joué les chauffeurs et accompagnatrice, ce qui a transformé deux longues journées de travail en deux joyeuses parties de plaisir ! Quelle émotion de voir et d’entendre les témoignages des amis de Curicó qui étaient si près de l’épicentre du tremblement de terre ! Certains enfants sont encore traumatisés et continuent à ne parler que de ça. Une maîtresse m’a raconté qu’elle entendait encore dans sa tête les appels au secours des prisonniers de la prison d’en face chez elle dont les murs se sont écroulés vers l’intérieur, ensevelissant gardiens et condamnés sans distinction.
Les livres leur ont apporté une distraction bienvenue et les petits ont écouté des histoires pendant que les grands manipulaient les nouveautés avec précaution !
Le thème du Prix Goncourt de la Nouvelle 2009 semble plus que jamais d’actualité ! Je viens de le recevoir, il s’agit de “Une vie à coucher dehors”, de Sylvain Tesson, édité chez Gallimard. Si vous aimez les nouvelles, ces quinze là sont particulièrement recommandables…
En Sibérie, dans les glens écossais, les criques de l'Égée ou les montagnes de Géorgie, les héros de ces quinze nouvelles ne devraient jamais oublier que les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances. Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal. Et puis une mauvaise chute vaut mieux qu'une fin insignifiante.
S. T.
1 comment:
oooh yessssssss que du bonheur alors...yessss!!!
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