En cette semaine d’affolement, de stress pré-post Rentrée Scolaire… (“... ai-je payé mon Permis de Circulation ?”… “Où trouver le Cahier d’Anglais demandé par l’Alliance ?” (au Comptoir bien sûr, comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ?)…” Quoi ? l’uniforme a changé ?” … etc etc.) , voici un roman qui prend son temps et qui séduira ceux qui se souviennent de la Petite Tailleuse Chinoise de Balzac.
En 1978, une jeune Française se rend à Pékin pour étudier le chinois. Elle y rencontre un jeune Chinois, dont le père français, sinologue, lui fait découvrir la culture chinoise. Il lui révèle sa préoccupation secrète : retrouver la partie manquante d'un mystérieux manuscrit, rédigé dans une langue inconnue. Selon la légende, il aurait été remis à ses disciples par Bouddha en personne.
Les péripéties au cours des siècles de ce manuscrit sur rouleau de soie forment le fil conducteur de ce roman aux récits savamment emboîtés. Dai Sijie revisite l’histoire de la Chine et celle du Bouddhisme.
J’ouvre au hasard et tombe sur ce passage :
“… je ramassais des herbes, des feuilles de légumes dans une corbeille, les glissais à travers les barreaux de la cage jusqu’au museau du lapin. Pendant longtemps, mon seul bonheur pékinois fut de regarder mon ami mâcher les herbes fraîches dans la nuit, d’entendre sa mastication douce, régulière, mêlée au souffle du vent bruissant dans les fils télégraphiques.”
2 comments:
oh deja que la petite tailleuse j'avais adore...hummmm il promet celui-la...
bon courage pour la rentree
J ai très envie de lire ce livre.Déjà le titre en dit long et l'extrait vous y invite.
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